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Comment ça va bien...

L' amour parlons-en

Et si on faisait bouger les règles

L'équité lorsque le couple partage le patrimoine commun est la règle.

L'idéal serait une décision du couple. Les décisions juridiques viennent en aide et peuvent trancher de façon très méthodique et en dehors du cadre affectif.

Il y a bien sur la règle générale et comme d'habitude je parle du cas particulier.

Le droit a cela d'intéressant. Pour ceux qui penseraient que la matière est ennuyeuse détrompez- vous.

Au milieu de cet apprentissage des règles immuables nous sommes en présence d'un droit qui vit bouge et surtout s'adapte au cas par cas.

Ceci veut dire qu'il n'y aura pas une décision juridique qui ressemblera à une autre (comme dans les relations amoureuses).

La règle est la même pour tous mais...le cas sera toujours différent. Il faudra garder l'esprit de la loi mais l'appliquer à des cas qui ne sont jamais identiques.

Je pense à ce jeune juge rencontré il y a peu de temps. Il débutait et je savais ma chance de le rencontrer.

Nous entendons la peur de la justice ce sentiment qu'elle soit injuste le comble.

Nous sommes tous passés par là et la décision aura au moins le mérite de clore terminer une situation qui posait problème  apporter un apaisement au minimum.

Les décisions teintées de la neutralité des tiers évitent quelques déchirements.

S'il était difficile d'obtenir une décision de divorce ce temps est révolu mais a laissé dans notre inconscient de quoi alimenter des peurs paralysantes.

De procédure en procédure ce qui peut divertir les "femmes" et "hommes" de loi et bien d'autres peut devenir fatigant exténuant incompréhensible déstructurant destructeur pour le "commun des mortels".

Comme un animal qui va à l'abattoir en ne comprenant pas pour quelle raison on se trouve devant un juge alors qu' on a pas tué on a pas commis de crime on voulait seulement dire qu'on aimait plus du moins plus de la même façon . Comme il y a un mariage il faut expliquer qu'en quelque sorte il y a une rupture de contrat.

Le mariage est un contrat avec des droits et obligations que nous devons respecter.

Des droits comme la mise en commun des biens acquis pendant le mariage si le régime est celui de la communauté des biens.

Cela m'a toujours semblé très simple mais en réalité je me souviens lorsqu'il fallait retenir des textes de loi pour comprendre ensuite l'esprit du texte. Il y a une grande responsabilité dans l'interprétation d'un texte de loi. En somme cela paraitra très compliqué et ceux qui ne sont pas habitués préféreront baisser les bras. C'est très compréhensible si on n'est pas tombé dans la potion magique lorsqu'on était petit on peut toujours faire appel à un avocat.

Ne me parlez plus d'équité mais plutôt de moyens pour faire avancer les juridictions.

Les moyens ne sont pas toujours que financiers alors n'oubliez pas de bien vous préparer car en quelques minutes une belle partie de votre vie sera liée à cet événement.

Ce sont les conjoints qui décident et le divorce devient une simple formalité.

Les avocats ont un rôle important mais l'écoute reste parfois la seule option. D'autres couples iront de procédure en procédure en attendant enfin une décision qui leur conviendra.

Si je "chante un baiser" comme la chanson d'Alain Souchon je ne peux ne rien dire de tous ses êtres brisés qui attendent réparation.

Les blessures de l'ego certainement mais aussi la force de l'amour qui n'existe plus et qui se transforme jusqu'à vouloir la destruction.

Stratégie, mensonge, violence ou l'inverse de nouveau les jeux de séduction on tente le tout pour le tout par vengeance ou pour sortir gagnant et bien d'autres raisons.

Les avocats ne sont pas dupes et savent bien déceler certaines stratégies qui essayent de les manipuler.

Mais tout cela reste très subjectif. Il faut se battre c'est la règle. N'attendez pas les bras croisés. Posez des questions à votre avocat renseignez vous échangez avec des personnes qui sont passées par là. Ne restez pas seul. Demandez de l'aide.

Le partage des biens communs est une chose. Les dédommagements lorsqu' un des conjoints en fait la demande une partie bien différente car on fait fonctionner une protection juridique et non une obligation.

N'oubliez pas la fragilité des femmes d'autrefois. Elles ne pouvaient pas voter mais il y avait aussi l'impossibilité pour une femme d'être salariée. Les batailles ont gagné du terrain.

La loi a changé mais dans le cadre du divorce la prestation compensatoire doit dater du vieux temps.

Elle permet de compenser une différence du niveau de vie d'un des conjoints.

Cette différence de niveau de vie serait due au divorce.

Si un des conjoints pendant le mariage est resté sans salaire (pour une meilleure qualité de vie de la famille) c'est un choix qui se comprend.

Chaque individu est libre et responsable. La décision peut être aussi commune dans un couple. C'est toujours dans un objectif de durée et réussite d'une vie à deux. Ce choix n'est pas sans conséquence au moment d'une demande de divorce. Ce conjoint devra reprendre une activité salariée et cela n'est jamais facile.

Mais est ce à l'autre conjoint de réparer cette différence de niveau de vie ?

Dans le cas où un des conjoints s'est enrichi aux dépens de l'autre l'empêchant d'avoir son activité et la preuve de cet empêchement peut être apportée nous restons encore dans l'esprit de cette protection juridique.

Comment comprendre cette demande lorsqu'elle n'est pas justifiée.

Aussi incompréhensible que cela puisse apparaitre ce sont les femmes aussi qui croient dur comme fer à leur liberté difficilement acquise.

Elles n'hésiteront pas à croire à la facilité de reconstruire une nouvelle vie professionnelle. Une belle expérience de vie est toujours un atout un enrichissement.

Pourtant il n'est pas rare de voir des femmes cacher leur état civil car le mot divorcée où âge pourraient être mal vus. Le refus pour un poste, une fonction serait corrélatif.

Une belle excuse dans un milieu où les difficultés sont les mêmes pour tous.

Aujourd'hui cette situation concerne dans la majorité des cas les femmes.

La reconversion professionnelle semble être la solution.

Que penser de ces personnes totalement accablées par le versement de prestations compensatoires alors qu'ils n'ont pas les moyens.

Les femmes sont les grandes perdantes de ces décisions. Il n'est pas rare de voir les relations se dégrader et cela va plus loin que la relation particulière.

Il faut en effet généraliser car c'est la globalité les femmes en général qui deviennent la cible d'une colère dont on ignore la portée.

Il serait temps de changer les choses d'arrêter les manipulations pour empêcher les égalités. L'Etat pourrait prendre en charge la fragilité de cette situation plutôt que de le demander au conjoint qui n'est pas fautif de l'échec de la situation de couple.

L'évolution de notre société peut admettre le bien qui ressort de la disponibilité d'un des conjoints au service de la famille.

En cas de rupture du lien marital pourquoi vouloir absolument que cette notion de faute persiste et accable.

Je crois à l'évolution de l'être humain .Ce sujet me semble depuis longtemps mis aux oubliettes.

Il faut rappeler sans cesse que le versement d'une prestation compensatoire n'a rien d'obligatoire. Il faut en faire la demande.

Quelle femme peut encore aujourd'hui faire une demande si elle n'est pas justifiée. Nul n'est sensé ignorer la loi.

Le rôle de l'avocat est important. La demande dans la majorité des cas refusée par les juges n'aurait pas besoin d'exister. Elle est seulement introduite pour affaiblir l'autre partie lorsqu'on n'arrive pas à un accord. Pour faire peur. Cela fonctionne à merveille on le sait. Le danger est là.

Pris dans un engrenage juridique beaucoup d'énergie est dépensée inutilement.

La vie professionnelle (pour ceux qui en ont une) se déteriore et les conséquences sont dans la majorité des cas catastrophiques.

Celui qui a travaillé parfois jour et nuit pour des gains qui ne sont pas exorbitants finit par douter du sens de son existence.

Le trio Couple Travail Patrie prend un sacré coup il n'y a de sacré que le coup.

Nous pouvons faire changer les choses. Il est important parfois de se le dire.

Remercions ces juges qui n'hésitent pas à appliquer la loi dans les cas des personnes influentes et avec des grands moyens financiers qui pourraient laisser un conjoint en difficulté.

Soyons aujourd'hui prudents et justes. Il n'est pas facile de montrer sa fragilité en public surtout devant un tribunal.

Il ne faudra pas hésiter pourtant. C'est à ce prix que le juge (une femme peut être) pourra se faire une idée de la situation. Une personne qui a assumé la vie du couple au niveau financier se retrouvera face au doute. Un juge est rarement superficiel.

Les efforts d'une vie tout ce qui était très privé et faisait partie de l'intimité du couple peut être utile pour convaincre.

Il faudra convaincre parce que le doute a été soulevé.

Il faudra se battre pour avancer. L'avocat a un rôle de représentation.

Ce n'est pas l'argent mais la motivation du client qui est un moteur puissant.

Vous ne pourrez pas tout perdre. Il y a quelque chose d'intouchable dans chaque être humain.

Vous ressortirez de cette aventure bien plus fort(e) quelque soit la décision.

À très bientôt

Teresa Alizard

Coach en développement personnel

Life Coach /Coach de vie

17/06/2020