Le Merveilleux De La Vie De Tervesete /Legaliter
Légaliter
La beauté indicible gardée comme la pierre précieuse de sa construction.
Vivre cet amour au quotidien était suffisant à son épanouissement. Le temps pour le dire n'était pas encore au rendez-vous.
La neige faisait une rapide apparition. Terv se souvenait de ce jour.
Combien d'années avaient défilé dans son regard pour arriver à cet instant.
Set était là petit et joyeux.
Un "bonhomme de neige" criait il.
La villa était construite sur le sommet d'une colline.
Avec l'aide de son père l'œuvre d'art était bien visible en hauteur.
Entourés des écharpes et bonnets qui s'enfonçaient jusqu'au yeux les gants mouillés avaient un triste aspect.
Terv avait affirmé que cela ressemblait plutôt à un ours.
- Mais regarde maman nous avons une carotte pour le nez. Allez viens nous aider.
Regarde on a une pelle il faut encore de la neige.
La joie de ce moment appelle Terv à l'extérieur. Dès son premier pas la boule de neige préparée avec soin caresse son visage et éclate. Arrivaient les grands rires avec cette sensation chaleureuse. Un grand feu intérieur s'opposait au gris du ciel à la glace et neige qui l'entourait.
Terv flottait dans ses vêtements. Son amincissement devenait plus visible au milieu des ours en neige bien enveloppés.
Cette élégance innée attendrissait.
On courrait déjà pour la rejoindre. On ne saura jamais lorsque le temps s'est arrêté s'il faisait chaud ou froid. Si le temps était pluvieux ou ensoleillé.
Il y avait de la neige. L'ours a fondu. On récupérait quelques jours après les brins de bois.
Le squelette de l'ours en quelque sorte. Il y avait aussi une carotte un peu flétrie. Son orange devenait plus pale et une couleur verte apparaissait sur le côté. Les derniers vestiges de cette merveilleuse journée. Rapidement ils se confondraient avec la terre en repos pendant la période de grand froid.
_______________________________________________________
Légaliter était aujourd'hui d'une humeur égale. Sa vie devait ressembler à un fil rectiligne.
Constance persévérance équilibre comme objectif.
Il répétait au lever du jour ces trois mots.
Ce rituel était aussi le sien au coucher du soleil.
CONSTANCE- PERSEVERANCE- EQUILIBRE
Les Terurbans avaient quelques fois entendu l'écho de sa litanie Lever/Coucher.
Quelques Terurbans bénéficiaient d'un confort qu'ils aimaient partager.
On aimait parler d'un temps où la société des humains était organisée en plusieurs classes sociales.
On disait aussi que les humains avaient voulu bannir l'existence de classes sociales.
Il y avait longtemps très longtemps. Lorsque les humains étaient seulement des êtres humains. Terv adorait chercher les vestiges des humains.
Elle comprenait en ce moment même qu'elle pouvait être une survivante. Était-elle restée humaine. Est ce que dans la planète des Terurbans les humains pouvaient encore exister. Étaient-ils nombreux et comment cachaient-ils leur humanité.
L'égalité des classes avait été votée par des représentants choisis.
Les êtres avaient tous les mêmes droits. Au moment de sa naissance un être humain commençait sa vie libre.
Les jours, les mois, les années et des siècles après on se rendait compte de l'illusion .Ces mots Egalité et Liberté un rêve possible une utopie peut être.
Légaliter poursuivit sa journée avec Terv .
La seule personne pouvant perturber sa journée à tout moment.
Il lui accordait ce droit. Le meilleur ami de Légaliter aimait Terv.
Des sourires , ds mots, des mimiques apparaissaient sur le visage de Terv. Il devinait parfois ses réactions. Une situation inédite pour lui.Elle devenait un être différent de tous les autres.
Un soir comme tous les autres soirs son ami lui avouait un secret. Son ami lui avait confié cet amour. Cela ne l'étonnait pas. On apercevait sa fatigue. Une lutte intérieure épuisante.
Pendant de longues heures Légaliter entendait son ami parler des journées passées auprès de celle qui allait devenir la personne la plus importante de sa vie.
Celle qui partagerait son quotidien. Jusqu'ici des moments de bonheur des jours et de nuits qui passaient trop vite. Il partagerait aussi la difficulté si un jour elle arrivait.
Il avait confiance. Cette confiance en lui même Légalité la retrouvait auprès de Terv. C'était tellement agréable.
Aujourd'hui et tous les autres jours se ressemblaient auprès d'elle.
Aucune secousse. Un bel équilibre.
Une ligne rectiligne. Du début à la fin du jour.Terv riait déjà.
La fin du jour annonçait le début de la nuit.Légaliter avait déjà sa mission pour les nuits à venir.
Elle attendrait avec impatience son rapport.
Son travail était très important. Elle ne regrettait pas les responsabilités déléguées.
Il lui restait quelques heures. Il fallait se déplacer jusqu'à la planète de Légaliter.
Pour un trajet aussi long elle ferait appel au centre spatial. Une navette unique construite pour ce trajet. En quelques secondes elle arriverait dans ce lieu inconnu.
Elle rêvait depuis longtemps de ce voyage. Légaliter souriait aussi .Il restait de la place pour l'imprévu dans la vie de Terv. Légaliter souriait encore. Sa vie était une ligne droite sans secousses toujours égale. Terv partait. Elle était l'inconnu.
Combien de temps et vies humaines avaient été nécessaires..
Si elle cherchait elle pouvait savoir. Terv était l'inconnu. Sa vie en ligne droite continue donnait la possibilité àTerv de traverser en quelques secondes un espace temps indéfini.
Il ne pouvait pas assurer le succès de l'atterrissage . Terv était l'inconnu. Terv souriait et acceptait ce voyage de quelques secondes.
Le rire de Légaliter et Terv devenait unique.
Le rire de l'amour de Terv et Légaliter. Terv ne serait pas seule cet amour l'accompagnerait.
La planète de Légaliter préparait cette arrivée avec enthousiasme.
Le sol était doré. La couleur était celle des étoiles. Il y aurait beaucoup de musiciens.Ils décideraient des partitions et instruments.
Un nouveau monde se présentait.
Bienvenue dans ce nouveau monde Terv.
Les mots de bienvenue en chansons atteindraient l'âme de Terv.
Elle était la bienvenue dans ce monde. Il fallait préparer les bagages. Potrios avait l'habitude de s'en occuper.
Sans le déranger elle prenait le chemin qui la menait à sa capsule.
En appuyant sur la commande ses pieds s'élevaient ensuite ils glissaient avec une sensation douce, agréable.
A l'entrée on reconnaissait son visage. La porte s'ouvrait. Un long couloir la menait dans les lieux où elle aimait se reposer.
Quelques heures seulement quelques heures pour préparer un voyage de quelques secondes.
La relation au temps avait beaucoup évolué. Sa pensée retrouvait ce temps où quelques secondes suffisaient pour préparer un voyage qui se prolongeait pendant des heures.
Déjà ses paupières se soulèvent et laissent apparaitre son regard velouté. Ses yeux d'une expression nostalgique s'arrêtent sur le beige rosé du vêtement qui la protègera du souffle des moteurs. Elle savoure le moment de tranquillité. Avant le départ elle saluera son Dieu.
Celui de tous les autres.
Dieu est intérieur. Il œuvre à l'intérieur de tous les êtres.. Tout serait volonté de Dieu. Il serait à l'origine de toute création.
Cette puissance à l'intérieur de chaque être. La divinité puissance créatrice.
Il fallait entrer en contact avec ce Dieu avec soi en quelque sorte pour retrouver la puissance individuelle.
Cette puissance individuelle à l'image de ce Dieu choisit.
Une sonnerie annonce l'arrivée de Potrios. Potrios annonce la couleur d'étoiles pour le sol de ce nouveau monde. Un sol doré quelle idée merveilleuse.
Les cheveux de Terv tombent en cascade et couvrent le visage. Un parfum d'une association de fleurs de jasmin, oranger, feuilles d'olivier remplit la pièce cubique de la capsule.Potrios sourit aussi. Les cheveux de Terv sont devenus couleur de l'or quelques instants. Combien de temps. Il est le seul à partager ce moment.
Il incline son torse pour la remercier de ces moments apportant, l'irrationnel, le rêve et beaucoup plus encore.
Sa vie devient réellement merveilleuse.
T.A 02/02/2021
LE MERVEILLEUX DE LA VIE DE TERVESETE
La beauté indicible gardée comme la pierre précieuse de sa construction.
Vivre cet amour au quotidien était suffisant à son épanouissement. Le temps pour le dire n'était pas encore au rendez-vous.
La neige faisait une rapide apparition. Terv se souvenait de ce jour.
Combien d'années avaient défilé dans son regard pour arriver à cet instant.
Set était là petit et joyeux.
Un "bonhomme de neige" criait il.
La villa était construite sur le sommet d'une colline.
Avec l'aide de son père l'œuvre d'art était bien visible en hauteur.
Entourés des écharpes et bonnets qui s'enfonçaient jusqu'au yeux les gants mouillés avaient un triste aspect.
Terv avait affirmé que cela ressemblait plutôt à un ours.
- Mais regarde maman nous avons une carotte pour le nez. Allez viens nous aider.
Regarde on a une pelle il faut encore de la neige.
La joie de ce moment appelle Terv à l'extérieur. Dès son premier pas la boule de neige préparée avec soin caresse son visage et éclate. Arrivaient les grands rires avec cette sensation chaleureuse. Un grand feu intérieur s'opposait au gris du ciel à la glace et neige qui l'entourait.
Terv flottait dans ses vêtements. Son amincissement devenait plus visible au milieu des ours en neige bien enveloppés.
Cette élégance innée attendrissait.
On courrait déjà pour la rejoindre. On ne saura jamais lorsque le temps s'est arrêté s'il faisait chaud ou froid. Si le temps était pluvieux ou ensoleillé.
Il y avait de la neige. L'ours a fondu. On récupérait quelques jours après les brins de bois.
Le squelette de l'ours en quelque sorte. Il y avait aussi une carotte un peu flétrie. Son orange devenait plus pale et une couleur verte apparaissait sur le côté. Les derniers vestiges de cette merveilleuse journée. Rapidement ils se confondraient avec la terre en repos pendant la période de grand froid.
_______________________________________________________
Légaliter était aujourd'hui d'une humeur égale. Sa vie devait ressembler à un fil rectiligne.
Constance persévérance équilibre comme objectif.
Il répétait au lever du jour ces trois mots.
Ce rituel était aussi le sien au coucher du soleil.
CONSTANCE- PERSEVERENCE- EQUILIBRE
Les Terurbans avaient quelques fois entendu l'écho de sa litanie Lever/Coucher.
Quelques Terurbans bénéficiaient d'un confort qu'ils aimaient partager.
On aimait parler d'un temps où la société des humains était organisée en plusieurs classes sociales.
On disait aussi que les humains avaient voulu bannir l'existence de classes sociales.
Il y avait longtemps très longtemps. Lorsque les humains étaient seulement des êtres humains. Terv adorait chercher les vestiges des humains.
Elle comprenait en ce moment même quelle pouvait être une survivante. Était-elle restée humaine. Est ce que dans la planète des Terurbans les humains pouvaient encore exister. Étaient-ils nombreux et comment cachaient-ils leur humanité.
L'égalité des classes avait été votée par des représentants choisis.
Les êtres avaient tous les mêmes droits. Au moment de sa naissance un être humain commençait sa vie libre.
Les jours, les mois, les années et des siècles après on se rendait compte de l'illusion .Ces mots Egalité et Liberté un rêve possible une utopie peut être.
Légaliter poursuivit sa journée avec Terv .
La seule personne pouvant perturber sa journée à tout moment.
Il lui accordait ce droit. Le meilleur ami de Légaliter aimait Terv.
Des sourires , ds mots, des mimiques apparaissaient sur le visage de Terv. Il devinait parfois ses réactions. Une situation inédite pour lui.Elle devenait un être différent de tous les autres.
Un soir comme tous les autres soirs son ami lui avouait un secret. Son ami lui avait confié cet amour. Cela ne l'étonnait pas. On apercevait sa fatigue. Une lutte intérieure épuisante.
Pendant de longues heures Légaliter entendait son ami parler des journées passées auprès de celle qui allait devenir la personne la plus importante de sa vie.
Celle qui partagerait son quotidien. Jusqu'ici des moments de bonheur des jours et de nuits qui passaient trop vite. Il partagerait aussi la difficulté si un jour elle arrivait.
Il avait confiance. Cette confiance en lui même Légalité la retrouvait auprès de Terv. C'était tellement agréable.
Aujourd'hui et tous les autres jours se ressemblaient auprès d'elle.
Aucune secousse. Un bel équilibre.
Une ligne rectiligne. Du début à la fin du jour.Terv riait déjà.
La fin du jour annonçait le début de la nuit.Légaliter avait déjà sa mission pour les nuits à venir.
Elle attendrait avec impatience son rapport.
Son travail était très important. Elle ne regrettait pas les responsabilités déléguées.
Il lui restait quelques heures. Il fallait se déplacer jusqu'à la planète de Légaliter.
Pour un trajet aussi long elle ferait appel au centre spatial. Une navette unique construite pour ce trajet. En quelques secondes elle arriverait dans ce lieu inconnu.
Elle rêvait depuis longtemps de ce voyage. Légaliter souriait aussi .Il restait de la place pour l'imprévu dans la vie de Terv. Légaliter souriait encore. Sa vie était une ligne droite sans secousses toujours égale. Terv partait. Elle était l'inconnu.
Combien de temps et vies humaines avaient été nécessaires..
Si elle cherchait elle pouvait savoir. Terv était l'inconnu. Sa vie en ligne droite continue donnait la possibilité àTerv de traverser en quelques secondes un espace temps indéfini.
Il ne pouvait pas assurer le succès de l'atterrissage . Terv était l'inconnu. Terv souriait et acceptait ce voyage de quelques secondes.
Le rire de Légaliter et Terv devenait unique.
Le rire de l'amour de Terv et Légaliter. Terv ne serait pas seule cet amour l'accompagnerait.
La planète de Légalité préparait cette arrivée avec enthousiasme.
Le sol était doré. La couleur était celle des étoiles. Il y aurait beaucoup de musiciens.Ils décideraient des partitions et instruments.
Un nouveau monde se présentait.
Bienvenue dans ce nouveau monde Terv.
Les mots de bienvenue en chansons atteindraient l'âme de Terv.
Elle était la bienvenue dans ce monde. Il fallait préparer les bagages. Potrios avait l'habitude de s'en occuper.
Sans le déranger elle prenait le chemin qui la menait à sa capsule.
En appuyant sur la commande ses pieds s'élevaient ensuite ils glissaient avec une sensation douce, agréable.
A l'entrée on reconnaissait son visage. La porte s'ouvrait. Un long couloir la menait dans les lieux où elle aimait se reposer.
Quelques heures seulement quelques heures pour préparer un voyage de quelques secondes.
La relation au temps avait beaucoup évolué. Sa pensée retrouvait ce temps où quelques secondes suffisaient pour préparer un voyage qui se prolongeait pendant des heures.
Déjà ses paupières se soulèvent et laissent apparaitre son regard velouté. Ses yeux d'une expression nostalgique s'arrêtent sur le beige rosé du vêtement qui la protègera du souffle des moteurs. Elle savoure le moment de tranquillité. Avant le départ elle saluera son Dieu.
Celui de tous les autres.
Dieu est intérieur. Il œuvre à l'intérieur de tous les êtres.. Tout serait volonté de Dieu. Il serait à l'origine de toute création.
Cette puissance à l'intérieur de chaque être. La divinité puissance créatrice.
Il fallait entrer en contact avec ce Dieu avec soi en quelque sorte pour retrouver la puissance individuelle.
Cette puissance individuelle à l'image de ce Dieu choisit.
Une sonnerie annonce l'arrivée de Potrios. Potrios annonce la couleur d'étoiles pour le sol de ce nouveau monde. Un sol doré quelle idée merveilleuse.
Les cheveux de Terv tombent en cascade et couvrent le visage. Un parfum d'une association de fleurs de jasmin, oranger, feuilles d'olivier remplit la pièce cubique de la capsule.Potrios sourit aussi. Les cheveux de Terv sont devenus couleur de l'or quelques instants. Combien de temps. Il est le seul à partager ce moment.
Il incline son torse pour la remercier de ces moments apportant, l'irrationnel, le rêve et beaucoup plus encore.
Sa vie devient réellement merveilleuse.
T.A
02/02/2021