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PERMILAÏFFE OBRUSCUS


Toute ressemblance avec des faits existants ou ayant existé serait pure coincidence...merci à vous


PERMILAÏFFE OBRUSCUS

Il arrivait avec un sourire qui pouvait rassurer cet enfant.

L'enfant qui avait grandit. Dans certains aspects sa vie pouvait ressembler à celle d'un adulte.

Ses parents avaient besoin de son aide mais n'allaient pas la lui demander.

Terv avait bien compris. C'était fini il fallait maintenant travailler pour obtenir des résultats scolaires.

Sa planète devenait trop petite. Les grands espaces de sa petite enfance lui manquaient.

Le sourire de son père la surprend en milieu de sa rêverie.

Il s'adressait à sa mère lui demandant si la journée s'était bien passée. Le rythme du travail était difficile à supporter. On leur disait que ce serait pendant une période. De jour en jour mois après mois et année après année on attendait ces jours promis. Tout changerait deviendrait différent.

On pourrait vivre comme dans un rêve. Rien ne manquerait. Le confort serait présent au quotidien car on s'était donné au travail corps et âme.

Il fallait travailler.

On oubliait vite les doutes et on continuait sans avoir trouvé une autre solution.

- Alors tu as travaillé plus que d'habitude. Ma pauvre. Son sourire était doux et rempli de compassion.

Terv ne voulait pas savoir davantage sa vie serait différente.


Une permilaïffe passée. Dans le nouvel Univers Terurbanoïde une année de monde terrestre correspondait à une permilaïffe des Terurbans.

Comment oublier ces dix dernières années. Elle croyait à une erreur.

La conclusion était simple elle avait fait confiance à l'amour. Que s'était il passé...Pour quelle raison l'amour n'était il pas au rendez vous...

Comment avait elle pu se tromper...Il fallait comprendre. Ces dix dernières permilaïffes défilaient devant ses yeux comme les images d'un film.

Sa vie était liée à leur vie et ils refusaient l'évidence.

L'évidence était refusée et on avait voulu la détruire avant.

La seule à pouvoir l'affronter. Ses amis lui faisait confiance. L'énergie devait être aussi au rendez- vous. Le lien pouvait être détruit même si l'amour était présent.

Un courant fluide et fortifiant.

Il pouvait être à sens unique. Que pourrait encore apporter son âme blessée son esprit rébellionné.

Sa souffrance ferait souffrir il fallait les rassurer. Sans elle ils seraient malheureux.

Il fallait comprendre repartir dans les abîmes de son esprit.

Ce voyage parfois douloureux apporterait les réponses les meilleures solutions.

Un jour cheminant sur sa trajectoire étoilée elle se fît arrêter. Le jeune homme avait un grand regard aux yeux émeraude.

Les étoiles choisies par sa mère la guidait jusqu'à la Globéofite où elle reposait.

Il lui posait un millier de questions sans obtenir de réponses.

Sa curiosité était illimitée et malgré son émotion Terv refusait les réponses.

Comme il insistait un rendez vous était accordé. Le problème serait rapidement réglé.

Personne ne l'obligerait à le rencontrer. Ne pas admettre la puissance de cette rencontre était une erreur. Obruscus finit par trouver un moyen. Elle se souvient seulement de cette course le moteur de sa voiture en pleine puissance qui commençait à lui rappeler un ralentissement nécessaire.

Une autre voiture la doublait le conducteur l'oblige à s'arrêter pour éviter l'accident. Dans la voiture qui faisait obstacle se trouvait cette personne qui avait voulu la rencontrer.

En sortant de la voiture elle s'excusait son rendez vous manqué quelle horreur elle pouvait peut être un autre jour. Déjà il la serrait dans ses bras .Une évidence ils se connaissaient depuis toujours. Une belle histoire d'amour suivrait cette journée.

Il était passionné passionnant insouciant libre ancré dans le monde réel.

Terv était à des milliers de Kilomètres de la réalité. Elle avait peu de chances de survie. Il le savait et voulait l'aider.

Elle survivrait ou alors il mourrait.

Cela la faisait rire. Il fallait toujours une question de vie ou de mort dans sa vie. Elle était en équilibre. Elle marchait sur un fil disait il.

Terv riait et riait encore.

Son sourire illuminait la planète des Terurbans.

T.A

13/14 décembre 2020