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UN SOURIRE POUR LA VIE

UN SOURIRE POUR LA VIE

La petite enfance de Terve ressemble aux aventures lues plus tard.

La lecture de loisirs se faisait souvent en cachette.

L''air chaud et humide balaye son visage.Etonnant en plein hiver une saison pluvieuse et froide.

En sortant elle se rend compte de cette atmosphère si particulière.

Cela pouvait arriver à n'importe quelle saison.

Le soleil brillait d'une lumière inconnue . Cette lumière pouvait rechauffer un coeur inquiet.

Elle adorait ces moments d'une douceur infinie possédant tout son être.

Le soir lorsque le jour commençait à disparaître il fallait se déplacer à la ferme voisine.

Ils avaient beaucoup d'animaux .On allait chercher le lait pour le petit déjeuner .

Sous l'immense citronnier des fruits tombaient sous le poids du grand nombre.

Arrivés à maturité c'était les meilleurs disaient les adultes. Les enfants avaient l'autorisation

pour ramasser les fruits.

Ils arrivaient les bras chargés. La vie bouillonait de belles choses.

Marcher était indispensable et le soir l'heure de dormir était attendue avec impatience.

Autour du feu les langues se déliaient.On parlait unpeu plus. Dans l'ensemble le confort manquait.

Les beaux paysages et le caractère des habitants compensaient tous les manques.

Après le dîner autour de la cheminée on allait vérifier la fermeture du poulailler.

On pouvait aussi apporter les restes de nourriture pour les porcinets.

- Fait attention Terv ne laisse pas manger tes doigts...

Avec la fermeture des portes de la maison l'heure du repos arrivait.

Les lampes à pétrole allaient s'éteindre.

Bientôt elles céderaient devant les ampoules éléctriques.

Le feu de cheminée disparaissait petità petit pour donner place aux gazinières.

Quel bonheur de voir le progrès arriver .La vie devenait peut être plus facile.

Un passé plus récent s'imposait à sa mémoire.

Sa force était peut être arrivée de cette source.

Ils s'aimaient sans aucun doute. Ce jour là était un jour de tous les possibles.

Les difficultés liées au quotidien l'avaient portée jusqu'au bureau d'un grand établissement médical.

Jusque là ses forces ne l'avait pas quitée. Une grande révolte l'habitait. Sa colère pouvait être maitrisée grâce àun grand savoir.

Tervesete allait apprendre. Elle faisait totalement confiance à son amour. Les bonnes décisions seraient celles qu'elle prendrait.

- Non je ne resterait pas dans ce lieu. Tout ira bien dans quelques jours. Cet endroit ne me convient pas.

Il faudra seulement un peu de temps pour me reposer. Chez moi je serais beaucoup mieux.

Je serais aidée jes serais beucoup mieux entourée de l'affection de ceux qui m'aiment.

Le medecin était une femme.Heureusement Tervesete avait vu en elle une aliée.

Grande , un visage parfait avec ses cheveux tirés vers l'arrière.Quelques mèches venaient se suspendre gênantes elle les balayaient rapidement avec un geste de sa main.

- Vous avez bien entendu ce n'est pas possible. Il dit que ce ne sera pas possible.Vous restez avec nous.

Tervesete s'était battue avec conviction. Elle devait convaincre les médecins et avait réussi.

Elle comprenait parfaitement qu'il suffisait de quelques secondes pour qu'on decide de la fin de sa vie . Sa vie serait terminée dans cette planète.

Cela serait irréversible.

Une fin qui approchait. Elle n'y était pour rien.

Ce n'était pas elle qui avait commis un crime.

Pour quelle raison devait elle payer un prix?

Elle ne ressentait plus son amour. L'avait il quitté? Pourquoi à cet instant précis elle n'aimait plus? Toute son énérgie était revenue. Centrée , mobilisée sur sa seule survie.

Elle allait peut être ressentir l'amour de celui qui l'accompagnait.

Terv se retourne essayant de rencontrer son regard. Il dirait sa présence, il comprendrait son épuisement.

Il demanderait comme toujours qu'elle puisse rentrer avec lui.

- Vous voyez?! Vous entendez?!

Le médecin criait presque. Elle n'avait de choix.L'accord de l'époux etait absolument nécessaire. Elle ne pouvait pas prendre le risque d'aller contre son avis.Il lui fallait son accord.

Celui qui pouvait l'aider dans sa décision de médecin tranchait. Un coup dur et sec pour elle femme et médecin.

Un enchainement de formalités admnistratives et aucun mot ne pouvait sortir de la bouche de Terve.

L'inommable arrivait sans que les auteurs se rendent compte où cela pouvait mener.

Tervesete serait enfermée à vie dans un lieu où elle perdrait tout raisonnement.

Son amour existait toujours mais il prenait une orientation plus que douteuse.

Son regard mielleux avait une expression d'hypocrisie. Seule Terve pouvait le détecter.

Elle comprenait leur vie était en jeu. Un enjeu sérieux.

Il venait de baisser les bras. Il avait accepté l'idée de finitude. Plus rien n'était possible. Tout était fini.

Il voulait surtout montrer sa douleur. Sa souffrance était immense. La faute revenait à tous ceux qui contribuaient à leur souffrance. Certains avaient fait souffrir Terve depuis enfant.

Ils verraient bien jusqu'où ils avaient menée Tervesete pour le meilleur et pour le pire. Tout cela était certainement de leur faute. Lui l'aimait! il l'avait toujours aidée. Il lui a donné le meilleur et bien plus qu'il ne pouvait.

Ils allaient bien voir si tout cela n'était pas grave.

Ni vu ni connu.

Le médecin était sincèrement désolée et regardait Terve.

Elle était peut être contagiée par sa colère. C'est beau l'amour non? Qu'en pensez vous Terv? Vous ne voyez pas là? Vous ne voyez pas ce qui vous arrive?

Terv sentait qu'on lui reprochait implicitement sa totale confiance.

Il fallait une sacrée dose de confiance dans les autres pour leur laisser décider de sa destinée.

Ceci la mettait en difficulté à ce moment là . Cela allait aussi lui sauver la vie à la micro seconde près. Au moment précis du non retour malgré son énorme fatigue.

- Non Tervesete ce ne sera pas possible. Tu seras beaucoup mieux ici.

Aucune réflexion , aucune réaction Tervesete regarda le médecin. Le médecin regardait Tervesete. Elles ne savaient pas ce qui allait se passer.

Son fils, elle se souvenait de son fils. Son amour était toujours là.

Tout son corps s'illuminait. Un des ses super pouvoirs se mettait en fonctionnement.

Un détachement total pour ne pas ressentir la douleur.

C'était fini, malgré la douleur, la souffrance, la difficulté il faudrait avancer. Cette fois-ci sans l'appui de celui qui l'aimait.

Il avait encore tout pouvoir de décision.

Ce pouvoir elle lui avait confié. En cas de défaillance il décidait.Sa décision était prise.

Tervesete ne se souvient pas de son dernier regard.Tervesete est déjà en pleine transformation.

Il faut suivre les consignes. Il faut accepter cette nouvelle réalité mais aussi la vivre.

Tervesete reprend pleine possession de son corps.Ressentir physiquement ce qui se passe est le plus important. Un bruit de feuilles de papier déplacées, quelques mots presque inaudibles et puis ces visages impassibles, rassurés presque car il n'y avait plus de problème.

La solution était trouvée. Tous était d'accord.

Un au revoir monsieur et des mains qui se serrent.

- Venez madame suivez-nous.

Il pourrait y avoir des larmes qui coulent, des cris, ou des refus.

Non rien de tout cela.

Tervesete était impecable de la tête aux pieds.D'apparence fragile elle rayonnait de beauté.

On lui indique une chambre elle est priée d'attendre et se reposer.

Comment se retrouve t elle dans ce véhicule? Aucun souvenir .

Des rires ! Terve apperçoit le chauffeur  et un autre homme assis à côté. Ils se parlent. Ils roulent. Elle doit être à l'arrière peut être en position couchée.

- Eh ...Oh...vous êtes réveillée? Nous traverssons de longs couloirs.Bientôt nous serons arrivés.

Personne ne pourra vous voir ici. Nous avançons dans des tunels fermés où personne ne nous voit. Allez en route vous êtes prête? Qu'est ce qui vous est arrivé?

Tervesete balbutiait quelques mots et reconnaissait des amis. Ils étaient là pour l'aider.

Une nouvelle aventure. Ses super pouvoirs ne l'avait pas quittée.

La vie continuait dans une autre planète. Terve avait encore une fois flirté avec la mort et avait été aussi catégorique.

-NON-

Ce non résonnait grondait et il fallait encore se battre.

La bataille débutait .Elle avait l'allure de ces deux sourires. Tervesete voulait sourire.

Ne pas laisser son esprit s'évader aller ailleurs. Tout dépendra d'elle et peut être d'elle uniquement.

T.A

16/04/2024


UM SORRISO PARA A VIDA 

A primeira infância de Terve lembra as aventuras lidas mais tarde. A leitura de lazer muitas vezes era feita em segredo. O ar quente e húmido sopra em seu rosto. Surpreendente em pleno inverno, estação chuvosa e fria. Ao sair, ela percebe essa atmosfera muito especial. Isso pode acontecer em qualquer estação. O sol brilhou com uma luz desconhecida. Esta luz poderia aquecer um coração preocupado. Ela adorava esses momentos de doçura infinita que tomavam conta de todo o seu ser. 

À noite, quando o dia começou a desaparecer, devia ir à fazenda vizinha. Eles tinham muitos animais. Iam buscar leite para o café da manhã. Sob o imenso limoeiro, os frutos caíam com o peso de um grande número de frutos. Quando atingiam a maturidade, eram os melhores, diziam os adultos. As crianças tiveram permissão para colher a fruta. Eles chegaram com os braços cheios. A vida estava cheia de coisas lindas. Caminhar era essencial e à noite a hora de dormir era ansiosamente aguardada. Ao redor do fogo, as línguas  soltavam-se. Conversava-se  mais. Faltava conforto em geral. As belas paisagens e o carácter dos habitantes compensavam todas as faltas. Depois do jantar à volta da lareira verificava-se  o galinheiro fechado. Também se podia levar restos de comida para os leitões. 

- Cuidado, Terv, não deixes comerem os teus dedos... 

Com o fecho das portas de casa chegou a hora do descanso. As lampadas de  petroleo iam se apagar. Logo cederiam às lâmpadas elétricas. A lareira desapareceu gradualmente para dar lugar aos fogões a gás. Que alegria ver o progresso chegando. Talvez a vida estivesse se tornando mais fácil. 

Um passado mais recente impôs-se à sua memória. Sua força pode ter vindo desta fonte.

 Eles se amavam sem dúvida. Aquele dia foi um dia de todas as possibilidades. As dificuldades associadas à vida diária levaram-na ao consultório de um grande estabelecimento médico. Até então sua força não a havia abandonado. Uma grande revolta tomou conta dela. Sua raiva poderia ser controlada graças ao grande conhecimento. Tervesete iria aprender. Ela confiava completamente em seu amor. 

As decisões certas seriam as que ela tomasse. 

- Não, eu não fico neste lugar. Tudo ficará bem em alguns dias. Este lugar não me comvém . Só preciso de um pouco de tempo para descansar. Em casa eu estarei muito melhor. Vao me  ajudar, estarei muito melhor rodeada do afecto de quem me ama.

 A médica era uma mulher. Felizmente, Tervesete viu nela uma cumplicidade para ajudar. 

Alta, um rosto perfeito com o cabelo puxado para trás, algum se suspendia em frente aborrecendo .Ela os afastou rapidamente com um aceno de mão. - Você ouviu bem, isso não é possível. Ele diz que não será possível. Você fica conosco. 

Tervesete lutou com convicção. Ela teve que convencer os médicos e conseguiu. Ela entendeu perfeitamente que em alguns segundos  o fim de sua vida podia ser decidido. Sua vida terminaria neste planeta. Isto seria irreversível. Um fim que se aproximava. 

Ela não tinha nada a ver com isso. Não foi ela quem cometeu o crime. Por que ela tinha que pagar um preço? 

Ela não sentia mais o amor nela. O amor estava desaparecer dela? Por que neste exato momento ela não amava mais? 

Toda a sua energia voltava de novo.. Centrada, mobilizada na sua única sobrevivência. 

Talvez ela sentisse o amor de quem a acompanhava.

 Terv procurava o seu olhar. Ele diria a sua presença  compreenderia o seu cansaço.. Ele pediria, como sempre, que ela pudesse ir para casa com ele. 

- Você vê?! Você ouve?! O médico estava quase gritando. Ela não tinha escolha. O acordo do marido era absolutamente necessário. Ela não podia correr o risco de ir contra o conselho dele. Ela precisava da sua concordância. 

Quem poderia ajudá-la em sua decisão como médico tomou a decisão. 

Um golpe duro e forte para ela, mulher e médica. Uma série de formalidades administrativas e nem uma palavra saiu da boca de Terve.

 O indizível aconteceu sem que os autores percebessem onde isso poderia levar.

Tervesete ficaria fechada pelo resto da vida num lugar onde perderia toda o razao. 

Seu amor ainda existia, mas tomava um rumo mais que duvidoso. Seu olhar meloso tinha uma expressão de hipocrisia. Somente Terve podia detectá-lo. 

Ela entendeu que suas vidas estavam em jogo. Ele tinha acabado por desistir. Ele  aceitava a ideia de finitude. Nada mais era possível. Estava tudo acabado. Acima de tudo, ele queria mostrar a sua dor. Seu sofrimento foi imenso. A culpa é de todos aqueles que contribuíram para o seu sofrimento. Alguns fizeram Terve sofrer desde criança. Eles veriam até onde tinham levado a  Terv .Certamente foi tudo culpa deles. Ele amava-a! ele sempre a ajudou. Ele deu-lhe  o melhor e mais do que podia. Eles iriam ver se tudo isso não era sério. Nem visto nem conhecido. 

O médico lamentou sinceramente e olhou para Terve. Ela pode ter sido contagiada pela sua  raiva.

 O amor é lindo, não é? O que você acha, Terv? Você não vê aí? Você não vê o que está acontecendo com você? 

Terv sentiu que estava sendo implicitamente criticada por sua total confiança. Foi necessária muita confiança nos outros para deixá-los decidir o seu destino. Isso a colocava em dificuldades no momento; mas também era isso que salvaria sua vida mais tarde no preciso momento sem volta, apesar do enorme cansaço.

 - Não, Tervesete, isso não será possível. Vais ficar muito melhor aqui.

 Nenhum reflexo, nenhuma reação. Tervesete olhou para o médico. O médico olhou para Tervesete. Eles não sabiam o que iria acontecer. 

Seu filho, ela lembrou-se do filho. Seu amor ainda existia. 

Todo o seu corpo se iluminou. Um de seus super poderes estava entrando em ação. 

Desapego total para não sentir dor. 

Acabou, apesar da dor, do sofrimento, da dificuldade temos que seguir em frente. Desta vez sem o apoio de quem a amava. 

Ele ainda tinha total poder de decisão. Esse poder foi  ela quem o deu. Em caso de fracasso, ele decidia.

 Tervesete não se lembra do último olhar. Tervesete já está em plena transformação. 

Seguir as instruções.  Aceitar esta nova realidade, mas também vivê-la. 

Tervesete recupera plena posse do corpo. Sentir fisicamente o que está acontecendo é o mais importante. Um som de folhas de papel sendo movimentadas, algumas palavras quase inaudíveis e depois esses rostos impassíveis, quase tranquilizados porque não havia mais problema. A solução foi encontrada. Todos concordaram. 

Um adeus senhor e um aperto de mão. 

- Venha, senhora, siga-nos. 

Poderia haver lágrimas escorrendo, gritos ou recusas. Não, nada disso. Tervesete era impecável da cabeça aos pés. Embora de aparência frágil, irradiava  de beleza. 

Indicaram um quarto  para esperar e descansar.

 Como ela acabou neste veículo? Nenhuma lembrança.

 Risos! Terve vê o motorista e outro homem sentados em frente.  Conversam um com o outro. Eles estão conduzindo.

 Ela deve estar atráz, talvez deitada.

Eh...Oh...você está acordada? Atravessamos longos corredores. Em breve estaremos lá. Ninguém a  poderá ver aqui. Avançamos por túneis fechados onde ninguém nos vê. 

Siga entao você está pronta? O que lhe aconteceu? 

Tervesete balbuciou algumas palavras e reconheceu  que eram amigos. Eles estavam ali para  a ajudar. 

Uma nova aventura. 

Seus super poderes não a abandonaram. A vida continuava num outro planeta. 

Terve mais uma vez brincou com a morte e foi inflexível. 

-NÃO- 

Esse não ainda ressoava grondava interiormente e  tinha de continuar a lutar. Era so o principio . 

A batalha tinha a aparência desses dois sorrisos. Tervesete tinha  vontade de sorrir.

 Não deixar seu espirito fugir ir para outro lugar. Tudo dependeria dela e talvez  dela unicamente;

T.A

16/04/2024